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L'Express - Diaccurate : Le point faible du VIH repéré

Le point faible du VIH repéré par la biotech française Diaccurate

Le point faible du VIH enfin repéré

Le rôle d'une enzyme a été mis au jour dns le mécanisme du virus de l'immuno déficience humaine. Une découverte qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements.

Trente-sept ans après sa découverte, le virus du sida continue de faire des ravages sur la planète (770 1000 morts en 2018 de maladies qui lui sont liées). Pour autant, d'un point de vue médical, et surtout dans les pays riches (la France compte encore 6000 nouvelles contaminations par an), le VIH se trouve comme "tenu en brides" : certes, aucun traitement n'existe pour l'éliminer totalement de l'organisme, mais certains permettent de bloquer le mal sans toutefois restaurer le système immunitaire des personnes séropositives. Ces traitements antiviraux combinant plusieurs molécules - les trithérapies - sont lourds (souvent quotidiens) et coûteux.

Ces dernières années, de multiples pistes, notamment celles de vaccins, ont été explorées. Sans réel succès à ce jour : début février, en Afrique du Sud, un essai clinique du HVTN 702, portant sur 5400 volontaires séronégatifs, a ainsi été stoppé. D'où l'importance de mieux comprendre le principe de l'immunosuppression. Le VIH attaque le système de défenses naturelles des personnes séropositives, le paralyse puis l'affaiblit, ce qui les fragilise face à de multiples pathologies (pneumonie, cancer du sang, etc.), jusqu'à son stade ultime, le syndrome de l'immunodéficience acquie (sida). "Au coeur du dispositif se trouvent les lympocytes T, principalement TCD4 et TCD8. Dans la lutte contre les agents infectieux, les premiers sont des "généraux", qui régulent et organisent la défense, et les seconds, "des soldats", qui partent sur le terrain", illustre l'immunologiste Jacques THÈZE, directeur scientifique de DIACCURATE, société cofondée avec le Dr Philippe POULETTY, DG de Truffle Capital (un fonds d'investissement spécialisé dans les biotechnologies), qui a déjà engagé près de 8 millions d'enuros dans l'aventure.

Ce spin-off de l'Institut Pasteur, né en 2012, développe une approche inédite de l'immunothérapie et pourrait avoir fait une avancée majeure en se concentrant sur les lymphocytes TCD4.