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Monisnap est nominée parmi les Fintechs pour remporter le prix startup de l’année face à 5 autres entreprises, elles mêmes nominées dans leur propre secteur

L'an dernier c'est la legaltech Predictice qui avait remporté la palme

Les nominés avec une représentante par catégorie sont : Buster AI (Saas, IA, data), Sitowie (greentech et mobilité), Monisnap (fintech), Stocklear (commerce et services), Lattice Medical (santé) et Neolithe (industrie).

Monisnap propose un service de transfert d'argent dans 150 pays, rapide, simple et au tarif le plus juste. Cette start-up fait partie de la sélection "100 start-up où investir en 2020” de Challenges.

Capitaux recherchés : 10 millions d'euros

Chaque année, les expatriés, immigrés, voyageurs, et travailleurs transfrontaliers envoient l'équivalent de près de 700 milliards de dollars vers leur pays d'origine, dont plus de 500 milliards pour les pays émergents. Un marché très juteux pour les banques internationales et les spécialistes comme Western Union ou Moneygram, avec des commissions parfois élevées. Et investi depuis quelques années par des fintechs très ambitieuses, comme celle créée en 2017 par Jean-Baptiste Bouvier et Raphaël Rivière, deux trentenaires qui se sont connus lorsqu'ils travaillaient chez Google, et Jonathan Brossard ancien de chez Groupon. "La difficulté, c'est que souvent, les correspondants de ces pays n'ont pas de compte en banque, donc il faut faire des virements en espèces" explique Jean-Baptiste Bouvier. Via l'application ou le site Monisnap, la personne se connecte depuis la France (ou l'Espagne depuis peu) et peut transmettre par carte bancaire du cash vers 150.000 points de retrait dans 90 pays, notamment en Afrique. "Notre solution est providentielle avec la crise du coronavirus", explique Jean-Baptiste Bouvier.

Pour réduire les coûts, la start-up utilise des enseignes locales (agences bancaires, stations-services, épiceries…), ce qui permet d'afficher des tarifs très compétitifs et propose aussi une alternative qui permet au receveur de payer directement par téléphone. Depuis sa première levée de fonds en mai 2019 (à laquelle ont participé Truffle Capital et Geoffroy Roux de Bezieux), le chiffre d'affaires a été multiplié par 15, et la jeune pousse a emporté un appel d'offres chez Uber pour permettre aux chauffeurs de transférer des fonds vers leur pays. Monisnap veut maintenant financer son développement international (Royaume-Uni, Espagne et Italie) et renforcer son équipe technique.

Contact : jeanbaptiste@monisnap.com